Ayant travaillé et vécu en Amazonie péruvienne en 2002, j’avais rencontré une tradition simple, proche de la terre et du rythme organique. Une manière de vivre et de penser sans chichi, comme une respiration, un état présent au Vivant…
Si j’utilise certaines pratiques empruntées aux chamans et guérisseurs que j’ai rencontré (Pérou, Brésil, Sibérie, Mexique), ça sonne étrange à mes oreilles quand quelqu’un me définit par ce mot.
Le mot chaman vient de Sibérie.
Et le mot chamanisme définit 1000 pratiques différentes.
Si sur le globe les pratiques sont différentes, il existe un socle universel chez ces femmes et ces hommes racines : leur manière de vivre et de pratiquer jour après jour.
Ils mènent une vie rude et les renoncements que cette vie leur impose sont drastiques.
Isolement, vie ordinaire en forêt dans des conditions spartiates, rituels réguliers pour entretenir leur rapport aux Esprits de la Nature, périodes d’abstinence et j’en passe.
Ce chemin est un chemin de solitude et l’initiation n’a pas grand chose avoir avec le développement personnel que nous connaissons en Occident.
Ce qui m’anime dans ces pratiques, c’est l’organique, la respiration, le rapport à l’espace directement lié à la Nature, la force de l’invisible et la puissance du cœur comme pouvoir de guérison. Ce qui me nourrit c’est le rapport aux enseignants et maîtres que j’ai rencontré, la générosité de leurs partages et leurs exemples inspirants.