Elle a vécu avec les Aborigènes en Australie.
Elle me dit :
…« Les choses doivent être chantées pour continuer à exister.
Les Aborigènes chantent le monde; ils chantent les arbres, la terre, les uns les autres, les ancêtres.
Et le chant appelle les choses à être, mais aussi, les prolongent.
Nous tenons à ce monde; nous aimons l’air, le ciel, la pluie, les plantes, les enfants, les uns les autres. Alors, il faut le chanter ! »
…« Aussi, un paramètre essentiel c’est la verticalité. Pour continuer le lien, il faut chanter l’ancêtre et chanter aussi ce qui nous transcende car les deux se sont rencontrés quelque part ou nous n’avons pas accès mais d’où ils peuvent nous aider là où nous sommes »
A ces paroles, j’ai les yeux pétillants.
Je me dis que je ne suis pas seule à sentir, vivre, chanter ça.
Et c’est si bon.
Comme un retour à la maison.